Parcs nationaux, parcs naturels régionaux, parcs naturels marins, réserves naturelles, Natura 2000, arrêtés de protection du biotope ou encore sites du Conservatoire du littoral, les appellations des parcs naturels sont nombreuses. Au total, ces derniers couvrent 20% de l’espace terrestre français (1). La différence entre toutes ces dénominations se situe au niveau des statuts de chaque catégorie et donc de la législation les concernant.
La législation s’appliquant aux parcs nationaux est par exemple l’une des plus strictes. Pour autant, ces espaces sont visités chaque année par les plus férus de nature : en 2018, on y recensait une fréquentation moyenne de 10 millions de visites (2). Ils sont ainsi confrontés aux mêmes problématiques de gestion de flux que les autres lieux recevant du public. C’est d’autant plus vrai que les visites non contrôlées peuvent avoir des conséquences néfastes sur les espaces naturels. Il convient donc de compter précisément les passages afin d'optimiser au mieux les flux touristiques de ces sites naturels. Avec quels compteurs ? Sont-ils adaptés aux contraintes environnementales et législatives ? Faisons le point !
Parcs naturels : quelles contraintes pour les compteurs de passage ?
Pour s'inscrire dans une politique de développement durable, une législation régule l'installation des compteurs de passages dans les parcs naturels. D’une part, il faut s’assurer que le dispositif et son installation ne nuisent pas au site naturel et à son écosystème. D’autre part, il convient d’installer du matériel résistant aux conditions climatiques qui sont en général plus extrêmes dans ces zones.
Il existe une réglementation spécifique pour chaque type de parcs naturels mais les contraintes législatives les plus strictes sont les suivantes quant à l'installation de compteurs de passage :
travaux de câblage non autorisés au risque d’enfreindre l’interdiction d’artificialiser les sols
dispositifs devant respecter la faune et la flore environnante et donc être discrets, se fondant le plus possible dans son environnement
demandes d’autorisation indispensables avant toute installation auprès des administrations compétentes
Les espaces naturels protégés, comme les espaces extérieurs, sont souvent soumis à des conditions extrêmes en termes de climat :
en été, les températures peuvent dépasser les 45°C pour les dispositifs les plus exposés au soleil
en cas de tempêtes, les rafales de vent peuvent dépasser les 200 km/h
l’humidité, très présente dans les coeurs des parcs nationaux, peut également être très contraignante pour les appareils électroniques,
enfin, les risques de dégradation des dispositifs par les animaux et les humains est également à prendre en compte avant d’envisager toute installation.
Les compteurs de passage les plus adaptés aux parcs naturels
Il existe une multitude de systèmes de comptage de personnes mais finalement très peu peuvent s’adapter aux réglementations et aux conditions climatiques des parcs naturels.
Chez Affluences, nous avons rapidement identifié les problématiques de gestion des flux des sites naturels et avons pu proposer des compteurs de passage s’adaptant au mieux aux contraintes du terrain.
Nous mettons à disposition des sites naturels plusieurs types de compteurs de passage :
des compteurs IA (intelligence artificielle) qui sont étanches grâce à leur boîtier de protection, résistants aux fortes températures et fixés en hauteur. Ils peuvent donc être installés dans des zones humides ou/et chaudes et n’ont pas de risque d’être dégradés par des animaux ou des piétons. Son système d’accroche lui confère une résistance à toute épreuve, même à des rafales de vent exceptionnelles. Le seul inconvénient est qu’il nécessite une alimentation électrique continue, ce qui n’est pas toujours le cas dans les espaces naturels. Lorsqu’il y a des points d’accès électriques, c’est la solution idéale comme pour le Mont Ventoux où des compteurs IA Affluences ont été installés pour mesurer le taux d’occupation des parkings afin d'éviter les embouteillages.
des compteurs thermiques qui sont petits et discrets. Également étanches et résistants aux fortes températures, ces petits boîtiers s’installent facilement. Leur avantage est qu’ils ne nécessitent pas d’alimentation électrique puisqu’ils sont autonomes en énergie. L’inconvénient est qu’ils sont facilement accessibles aux animaux et aux visiteurs.
Maintenant que vous savez qu'il existe des compteurs de passage adaptés à vos besoins, n'attendez pas d'arriver à un niveau d'hyper-fréquentation de vos sites naturels pour prendre le problème à bras-le-corps :
Sources :
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